Plus 'bourrée de complexes'...
"Bourrée de complexes
Elle a bien changé
Faut la faire psychanalyser
Chez un docteur pour la débarrasser
De ses complexes à tout casser
Sinon elle deviendra cinglée..."
Elle a bien changé
Faut la faire psychanalyser
Chez un docteur pour la débarrasser
De ses complexes à tout casser
Sinon elle deviendra cinglée..."
Bon, je n'ai pas fait comme la chanson de Boris Vian, enfin pas encore !
Car adieu mes complexes depuis que le cancer est passé par là. Tout-à-coup, on se voit autrement, dans tous les sens du terme. Et alors, pourquoi se prendre la tête ?
Tout ça devient tellement ridicule.
J'avais par exemple toujours trouvé mes jambes vilaines, ou plus précisément mes mollets horribles. Alors ça faisait 20 ans que je ne portais plus de jupe ou robe, faut vraiment être trop con !

Et je vous passe d'autres trucs aussi couillons.
Déjà que je ne peux plus me permettre de décolleté.
Heureusement, tout ça est révolu. Youpi ! Oui, je sais, c'est une compensation que j'essaie de valoriser, je le sens bien, car après tout, je préfèrerais des pantalons à vie contre une vie sans cancer mais complexée ! Mais faut positiver, non ?
Pour revenir à Boris vian, il a été atteint très jeune de cardiopathie. Cette maladie l'a poursuivi toute sa vie. Son oeuvre si hétéroclite, reflète cette urgence de vivre. Il disait toujours qu'il n'atteindrait jamais 40 ans... (Ce fût le cas.) N'empêche qu'il était trompettiste, pas mal, non, pour un cardiaque ? Repenser à l' 'Ecume des jours' par exemple, à travers ce prisme... Humm, cela me donne envie de replonger dans ses romans qui m'avait tant plus ado. (Surtout 'Et on tuera tous les affreux', hé hé, et ceux qui ont des complexes, alors ?!)
En attendant, mes enfants adorent ses chansons, ça me remplit de bonheur, en particulier 'la java des bombes atomiques' un grand classique lors des longs trajets en voiture.