Histoires de noeuds et d'identité
Enfin, je crois que je suis réconciliée avec ma tête.
Enfin, c'est une tête 'acceptable'.
Acceptable dans le sens qu'elle aurait pu être celle-ci même si je n'avais pas eu de chimios. En d'autres termes, mes cheveux sont ENFIN LONGS ! Pas comme avant, car tous frisés, d'accord, mais longs, yeeessss !
Bon, allez, mi-longs. Il aura fallu 18 mois.
Et bien croyez-moi ou pas, ils sont devenus longs du jour au lendemain !
Même si j'avais réussi à faire des petites couettes auxquelles j'ai vite renoncées (j'ai passé l'âge).
Même si j'avais bien senti de petites caresses sur les épaules et dans le cou.
Même si j'avais trouvé depuis quelques temps des noeuds.
Même si j'avais réussi à faire un chignon, assez ridicule et vite défait, mais un chignon tout-de-même.
J'avais jusqu'à lors une coupe de cheveux terriblement moche à mes yeux et me rappelant sans cesse mon passé de chauve.
Deux passages chez le coiffeur n'y avait rien fait. Normal, quand on y pense, son boulot, c'est de couper.
Mais comme c'est lui qui me les avait raccourci en prévision de leur chute -oui, c'est mieux, car moins traumatisant soi-disant-, je suppose que j'avais ressenti le besoin d'aller lui montrer que j'étais bien vivante un an après. Et qu'ils avaient repoussé. C'était d'ailleurs aussi lui qui m'avait retaillé ma perruque.
Pour revenir sur cette période, je ne me suis jamais vue chauve. Jamais voulu. Très fortiche pour ne pas croiser le miroir au sortir de la douche, et illico me mettre fichu ou perruque. Seul mon chéri a vu ça, parce qu'il m'a tondu.
Je suis admirative de celles qui se baladent sans rien. A la fois admirative et terrifiée.
Je savais que cette situation était provisoire, enfin j'espérais ! Donc inutile de se faire du mal, hein ?!
Pour vivre heureux, vivons caché.
Ainsi, depuis quelques jours, je ne mets plus des foulards, barrettes, pinces, bandanas, kikis, fichus, etc... dont j'étais obsédée.

Plus rien !
Petite anecdote : j'ai perdu mes papiers en février. J'ai laissé traîner des mois avant de les refaire. Je restais persuadée que je les retrouverai. Mais non, évidemment. Pas envie d'avoir des photos d'identité avec cette tête-là.
Et bien ça y est, je les ai refait. Dommage, c'était rigolo le permis avec ma photo à 18 ans...
Autre petite anecdote : mon bébé avait des cheveux disons, mi-longs, et bien ma mère s'est permis de les couper.
Aaaarrrgh ! Ses boucles d'ange, terminé ! Tout ça parce que "ça faisait fille".
Encore un deuil à faire. Parce que ses anglaises, c'est terminé, elles ne reviendront plus. Heureusement, je les avais immortalisé en mai dernier. A vous d'imaginer comment elles devaient être en ce début de mois d'août...
Enfin, c'est une tête 'acceptable'.
Acceptable dans le sens qu'elle aurait pu être celle-ci même si je n'avais pas eu de chimios. En d'autres termes, mes cheveux sont ENFIN LONGS ! Pas comme avant, car tous frisés, d'accord, mais longs, yeeessss !
Bon, allez, mi-longs. Il aura fallu 18 mois.
Et bien croyez-moi ou pas, ils sont devenus longs du jour au lendemain !
Même si j'avais réussi à faire des petites couettes auxquelles j'ai vite renoncées (j'ai passé l'âge).
Même si j'avais bien senti de petites caresses sur les épaules et dans le cou.
Même si j'avais trouvé depuis quelques temps des noeuds.
Même si j'avais réussi à faire un chignon, assez ridicule et vite défait, mais un chignon tout-de-même.
J'avais jusqu'à lors une coupe de cheveux terriblement moche à mes yeux et me rappelant sans cesse mon passé de chauve.
Deux passages chez le coiffeur n'y avait rien fait. Normal, quand on y pense, son boulot, c'est de couper.
Mais comme c'est lui qui me les avait raccourci en prévision de leur chute -oui, c'est mieux, car moins traumatisant soi-disant-, je suppose que j'avais ressenti le besoin d'aller lui montrer que j'étais bien vivante un an après. Et qu'ils avaient repoussé. C'était d'ailleurs aussi lui qui m'avait retaillé ma perruque.
Pour revenir sur cette période, je ne me suis jamais vue chauve. Jamais voulu. Très fortiche pour ne pas croiser le miroir au sortir de la douche, et illico me mettre fichu ou perruque. Seul mon chéri a vu ça, parce qu'il m'a tondu.
Je suis admirative de celles qui se baladent sans rien. A la fois admirative et terrifiée.
Je savais que cette situation était provisoire, enfin j'espérais ! Donc inutile de se faire du mal, hein ?!
Pour vivre heureux, vivons caché.
Ainsi, depuis quelques jours, je ne mets plus des foulards, barrettes, pinces, bandanas, kikis, fichus, etc... dont j'étais obsédée.

Plus rien !
Petite anecdote : j'ai perdu mes papiers en février. J'ai laissé traîner des mois avant de les refaire. Je restais persuadée que je les retrouverai. Mais non, évidemment. Pas envie d'avoir des photos d'identité avec cette tête-là.
Et bien ça y est, je les ai refait. Dommage, c'était rigolo le permis avec ma photo à 18 ans...
Autre petite anecdote : mon bébé avait des cheveux disons, mi-longs, et bien ma mère s'est permis de les couper.
Aaaarrrgh ! Ses boucles d'ange, terminé ! Tout ça parce que "ça faisait fille".
Encore un deuil à faire. Parce que ses anglaises, c'est terminé, elles ne reviendront plus. Heureusement, je les avais immortalisé en mai dernier. A vous d'imaginer comment elles devaient être en ce début de mois d'août...